Introduction
Contrairement au THC (tétrahydrocannabinol), le composant psychoactif du cannabis, le CBD n’induit pas de dépendance ni de symptômes psychotropes tels que la somnolence, la diminution des réflexes ou l’euphorie. C’est précisément en raison de son caractère unique qu’il convient à un usage légal. Bien qu’il ait moins d’effets négatifs sur la santé que la marijuana, le cannabidiol aurait un effet calmant, voire anxiolytique.
Le CBD a récemment gagné en popularité en Europe, et il vient de faire son entrée en France. Certains surfent sur la vague depuis son arrivée sur le sol français – ce qui n’a pas été sans quelques apparitions mémorables dans les journaux. On peut trouver de nombreux articles contenant du cannabidiol dans les cafés et les magasins spécialisés. Les tisanes et autres infusions, les fleurs séchées, les huiles de massage et les e-liquides au CBD en font partie.
Est-il autorisé de consommer des produits à base de CBD ?
La possession – et surtout la consommation – de cannabis est strictement interdite en France. Cependant, ce n’est pas le cas du cannabidiol, un dérivé du cannabis. Pourquoi en est-il ainsi ? Le CBD a en réalité un taux de THC inférieur à la limite légale de 0,2 %, ce qui rend sa consommation légale dans certaines circonstances. En raison de sa croissance rapide en Europe, la législation française n’a pas pu prévoir son arrivée, ce qui lui a valu le surnom de « cannabis légal ».
Le CBD a donc pu se démocratiser grâce à sa situation compliquée : bien que n’étant pas classé comme un stupéfiant, son usage doit néanmoins être limité car c’est un dérivé du cannabis. Pour l’instant, ce n’est toutefois pas le cas des clients. En revanche, il faut se méfier des vendeurs qui en font la promotion en tant que traitement thérapeutique ou antidouleur, car cela est légalement interdit : seuls les médecins et les pharmaciens sont autorisés à administrer des médicaments.